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JOSEPH APSARAH est tout d’abord musicien, diplômé du conservatoire de Strasbourg dont l’ensemble de son travail est régulièrement répertorié à la Bibliothèque Nationale de France. Il est actuellement actif dans de nombreux projets à Paris. À partir de 2013, il s’intéresse à la peinture en expérimentant différents médiums et commence à exposer son travail lors d’expositions personnelles, notamment à Paris. En 2015 est édité son premier recueil de poèmes Dans l’attrait subtil des brasiers pales, les suivants seront édités en 2020, ainsi que dans le premier numéro de la revue d’art Citadelle dont il est co-fondateur. Aujourd’hui signé à la galerie David Cha pour ses travaux de peinture, il travaille actuellement à son quatrième recueil de poésie et prépare la sortie de son treizième album

SEB RUSSO a toujours rêvé d’être un héros de bandes dessinées, il voulait marcher sur la lune. Un jour son papa est arrivé avec une guitare à sa maison, il a joué du soir au matin pendant des années, puis il est parti et il n’a jamais marché sur la lune. Il a vu une publicité de Vasarely à un arrêt de bus, il s’est posé des questions et a commencé à apprendre le dessin en s’abreuvant d’images. Il a lu les albums de Philippe Druillet. Et, comme il ne pouvait toujours pas marcher sur la lune, il s’est inventé un monde en restant accroché à une branche. Il a dessiné et peint. Pour lui, cet acte n’est pas un acte simple, c’est un plongeon dans le rêve, une ligne, un trait, un sens, du noir du blanc et un monde prends naissance, avorté parfois, il n’a jamais rien jeté !

Après un passage à l’École des Beaux-arts de Lyon, l’artiste a appris à écouter, entendre et voir. Il s’est nourri de Laurie Anderson, il s’est noyé dans le travail d’Andy Warhol et du pop art. Puis retour dans la vie, il a passé son temps à parcourir les ateliers d’assemblages tout en dessinant 4 heures par jour, parfois même devant une machine ! Sans avoir marché sur la lune, il avait la tête dans les nuages, dans son dessin. Il a travaillé pendant plus de 20 ans dans l’anonymat le plus complet, ne pas avoir le temps de montrer, ne pas pouvoir en parler.

Depuis 1996, il travaille aussi avec l’outil informatique. Il réalise des images, des mondes, des personnages sortis tout droit de son imagination. Son travail est en constante mutation. Peu à peu, il se dirige vers le vide, vers le conceptuel, comme s’il en avait fait le tour. L’art est un acte : provoquer des sensations chez le spectateur, le perdre parfois, le noyer sous les images. Et pour finir avec cette phrase de Joseph Beuys « Je suis convaincu que chacun de nous est un artiste et que sa plus belle œuvre d’art c’est sa vie. »

JÉRÔME “TRËZ” OUDOT est un artiste résidant en région Parisienne qui utilise et combine différents outils de création tels que la peinture, la sculpture, le dessin ou encore la création numérique… Son œuvre est signée du pseudonyme Trëz. Il expose depuis 2009 en France et à travers le monde (Usa, Japon, Allemagne, Italie, Irlande, Belgique, Espagne…).

“Mes œuvres confrontent Matière et Esprit. Je façonne des corps-structures, sortes d’architectures chaotiques et composites dans lesquels se mélangent et se déchirent l’organique et le géométrique. Mon travail est résolument axé sur le rapport qu’a l’humain avec lui-même, sa quête de savoir, ses contradictions, son rapport à l’autre, à son époque et son milieu. Tout ceci se traduit par le mélange de médiums, accumulations et soustractions des couches de matières, constamment à la recherche de ce qui se cache derrière… au-delà des apparences.”