Raphaelle Emery

« J’ai toujours dessiné. Je peins, compulsivement, depuis mon plus jeune âge. Les univers imaginaires que je mets en peinture sont sans limite ».

Souvent des héroïnes, « ses égéries » sont représentées telles des étincelles de lumières, de couleurs vives et de super pouvoirs. Le commun féminin s’efface pour laisser place à une représentation unique et éternelle, sous couverture d’air de manga, belle empreinte de son enfance.

« Mes maîtres sont d’illustres peintres et poètes, mais je suis aussi interpelée par le Street art et les mangas qui sont pour moi des sources d’inspiration ».

C’est pendant ses études de stylisme modélisme qu’elle a commencé à croquer ces femmes aux grands yeux. Après plusieurs années dans le milieu de la mode, elle peint aujourd’hui ces avatars féminins, médiums qui permettent de faire passer émotions, convictions et messages. Issue d’une famille d’architectes, c’est tout naturellement qu’elle appréhende l’espace urbain et l’utilise pour exposer ses muses et leurs couleurs vives et saturées, et semer ainsi ses messages. Elle travaille sur murs, toiles, skates, et tous les objets permettant la créativité.