BIOGRAPHIE
L’histoire commence par une rencontre avec une professeur d’arts plastiques au collège dans les années fin 80.
Élève dissipé, perdu dans l’institution scolaire, il se passionne pour cet enseignement et découvre alors une fenêtre, une issue. Il se nourrit avidement des œuvres, de l’Histoire, et entame un chemin inspiré par les œuvres surréalistes. En parallèle il se lance dans des études d’infographie, se spécialise dans le typographie et la signalétique où il acquiert une technicité et une maîtrise du dessin. Talent et sensibilité ne tardent pas à s’exprimer : aquarelle, sculpture et peinture sont autant de supports qui permettent à cet artiste de composer des œuvres percutantes, fortes des messages satiriques qui mettent en joue les incohérences de notre société. Une bonne dose de cynisme, des mises en scène sarcastiques, des couleurs vives donnent à ses tableaux une dimension fantasmatique. Marcoleptique se distingue par une perception incisive du monde extérieur que sert sa peinture avec efficacité. Après avoir vécu et exposé sur Paris, dans des lieux aussi atypiques que La Folie en Tête ou Le Merle Moqueur, c’est dans le sud-est de la France que Marcoleptique a présenté au public pour la première fois la série iconique sur les animaux au salon de tatouage «David tattoo» à Manosque avant d’être repéré par un des organisateurs du Sm’art (festival d’art contemporain d’Aix-en-Provence) où il a exposé en 2017.
Actuellement il propose avec «Histoires de taches» de parcourir son univers en permettant à chacun d’y projeter son propre imaginaire. Livres anciens et partitions oubliées reprennent vie et deviennent des objets intimes, étrangement reconnus, véhicules de sentiments parfois enfouis.
La série « Histoires géographiques », prolongement de la précédente, invite à parcourir cette géographie nouvelle en laissant de côté le monde connu pour embrasser cet univers où les continents bougent d’une puissante humanité.